De manière spécifique, la Société d’énergie et d’eau du Gabon fournira une puissance de 2 Mégawatts à GSEZ via, le réseau interconnecté de la centrale thermique de Lambaréné. Gustave Aimé Mayi, le Directeur général de la SEEG revient sur les enjeux et les contours de cette convention. « La mission de la SEEG est de produire, transporter et distribuer l’eau et l’électricité sur l’ensemble du territoire. Nous venons de signer un contrat de fourniture d’énergie avec GSEZ, aux fins d’alimenter la Zone économique de IKOLO en électricité. C’est un dossier que nous avons traité avec beaucoup de diligence et de c célérité. Parce qu’il fallait rapidement que nous arrivions à la signature de ce contrat. Nous avons un délai de trois mois pour réaliser les travaux. Au niveau de Lambaréné, nous nous attelons déjà à renforcer les capacités de production de la centrale. Par ailleurs, ce contrat inclut également le tarif que nous avons conclu de commun accord ».
Pour Jensen Opolo, représentant GZES, « la signature de cette convention marque une étape importante dans le mise en œuvre de la Zone économique d’IKOLO. En outre, elle permet de résoudre un problème crucial qui est celui de l’alimentation en énergie de cet espace industriel. »
Et de préciser, « le protocole qui vient d’être paraphé, s’inscrit dans le souci de créer et de développer de façon harmonieuse notre pays. Dans ce cadre, GSEZ, en tant qu’organe d’aménagement et de développement désignée de ladite zone, avait à cœur de la rendre opérationnel. Et au titre des éléments, bloquant pour son opérationnalisation, il y avait la question, notamment de l’approvisionnement en grumes et celle de la disponibilité de l’énergie. Nous avons réglé en amont la question de l’apprivoisement en grumes, et cet après-midi, grâce à une synergie avec la société la Société d’énergie et d’eau du Gabon, nous avons pu trouver une solution qui permette dès à présent de bénéficier d’environ 2 mégawatts d’électricité. Cela, afin d’alimenter les industries de la Zone économique d’IKOLO. C’est donc un grand pas en avant dans le cadre de la montée en puissance de notre ZES d’IKOLO. Aujourd’hui on compte à peu près, quatre opérateurs et nous espérons qu’avec cette signature, nous allons la rendre beaucoup plus attractive », a-t-il conclu.
Présent à cette cérémonie, le ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats Public- Privé, Hugues MBADINGA MADIYA a tenu à saluer la synergie interministérielle qui a conduit à ce partenariat scellé. Non sans se féliciter de la promptitude avec laquelle le ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a conduit le dossier.
Pour le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Oswald Séverin MAYOUNOU, la Zone économique de IKOLO est un bassin à forte valeur ajoutée. Selon lui, cette cérémonie de signature témoigne de la volonté du gouvernement conduit par le Premier ministre, Alain Claude BILLIE-BI-NZE, à accompagner les investisseurs, créateurs d’emplois et de richesse dans notre pays, cheval de bataille du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA.
Ce partenariat gagnant-gagnant pour les deux signataires constitue également un signal fort pour les investisseurs de la zone économique de IKOLO. Il leur a de ce fait assurer de son soutien à travers la prise en compte et le renforcement des capacités en matière énergétique et hydraulique, afin de faciliter leurs différentes activités.
A propos de la Zone économique de IKOLO
La Zone Economique Spéciale d’Ikolo est une joint-venture, signée en juin 2021, entre la GSEZ et le gouvernement gabonais. Avec une surface aménagée de 318 ha et un espace vert préservé de 522 ha, les infrastructures de la zone évoluent rapidement. Grâce à son système de dédouanement à guichet unique, les investisseurs nationaux et internationaux peuvent facilement créer des entreprises. Sa composition comprend des espaces industriels, infrastructurels et résidentiels, ainsi que de multiples quais.
La Zone Economique Spéciale d’Ikolo bénéficie de sa situation stratégique, accessible par voie terrestre et fluviale, et de sa proximité avec les forêts de la région et des provinces voisines. Actuellement, Greenply, Kengi Timber Manufacturing, Acewood et Gabon Sustainable Wood sont les principales unités opérationnelles de la zone, recrutant plus de 100 employés. La zone générera entre 1 500 et 2 000 emplois et devrait exporter, entre 150 et 200 conteneurs de bois transformé par mois, générant de la valeur ajoutée pour l’économie gabonaise.