Notamment, les augmentations du volume et les efforts de productivité. C’est donc ça le cœur de la croissance et des résultats du groupe. Comilog a fait un très bel exercice 2021 et se trouve sur une belle lancée en 2022 à plusieurs titres. D’abord, je voudrais mentionner la sécurité qui est un marqueur très important de la performance d’un groupe. Il faut préciser que la sécurité s’est fortement améliorer en 2021 et continue à s’améliorer à la Comilog grâce aux efforts des équipes. Aujourd’hui, nous sommes à un niveau qui fait de nous les meilleurs mondiaux au sein de la sécurité. S’agissant de la croissance des volumes, on a atteint l’année dernière 7 millions de tonnes de production à Comilog. Je rappelle qu’en 2017, on était à 4 millions de tonnes. Vous voyez qu’en très peu d’années, la production a presque doublé. Nous devons faire 7 millions et demi cette année, en 2022, et peut être plus et nous visons d’aller encore plus loin. Il y a une très belle dynamique qui porte des résultats et qui fait que la Comilog aujourd’hui est la première mine de manganèse au monde.
Le groupe est en partie impacté par cette crise. Nous nous approvisionnions de produits de base de caque de Russie et d’Ukraine, notamment l’anthracite, et la coupe thermique qui vient largement de Russie. Il a fallu trouver des alternatives à ces approvisionnements. Le groupe est aussi impacté sur ces marchés avec la flambée des prix des matières premières et surtout celle du prix de l’énergie. Vous savez que nous faisons de la métallurgie ici au Gabon et dans d’autres pays du monde. Nous sommes donc impactés sur ces marchés avec la flambée des prix des matières premières et surtout celle du prix de l’énergie. Vous savez que nous faisons de la métallurgie ici au Gabon et dans d’autres pays du monde. Nous sommes donc impactés par le prix de l’énergie qui a très fortement grimpé. Heureusement que le coût des matières premières compense cette évolution des coûts, mais le marché reste quand même fragile et l’Europe est clairement entrain de ralentir au niveau économique et possiblement de rentré en récession au deuxième semestre. On espère que ce ne sera pas le cas. Mais en tout, il y a un fort ralentissement économique lié à la crise ukrainienne en Europe.
Les perspectives restent très bonnes. Le groupe a beaucoup investi au Gabon sur les dernières années. On parle d’investissement de plus de 200 millions d’euros (131 milliard de francs) cette année. Il y a eu plus de 130 millions d’euros l’année dernière. Beaucoup d’investissements sont faits pour la croissance des volumes. On a l’ouverture des plateaux Okouma, la rénovation du chemin de fer. Nous investissons beaucoup d’argent dans la Setrag. Il y a des investissements conséquents qui sont faits et qui fort heureusement portent des fruits par une augmentation des volumes. On espère continuer, car qui dit création de l’emploi mais ainsi toutes les actions sont faites par Eramet, par la Comilog avec son partenaire l’Etat gabonaise en terme de RSE. D’autant plus que nous avons beaucoup développé les relations communautaires, les investissements dans le développement des activités économiques hors mines autour de Moanda. Ce qui est u élément important pour le bien-être des populations qui vivent ici.