Après avoir exulté aux lendemains des deux annulations des arrêtés 559/PM et 685/PM par la Cour constitutionnelle, les partenaires sociaux constatent avec regret que le gouvernement s’est montré téméraire à l’idée d’instaurer un pass sanitaire pour accéder aux lieux publics et facturer les test PCR. Face à la presse le jeudi 6 janvier dernier, la puissante plateforme syndicale Dynamique unitaire a fustigé le décret portant modification et suppression de certaines mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19 pris en application des dispositions de la Loi n° 003/2020 du 11 mai 2020.
Pour ces derniers, il est inadmissible que les libertés individuelles soient torpillées davantage. « Nous n’acceptons pas que nos libertés soient bafouées au prix d’un Ordre mondial qui veut imposer la vaccination à tout le monde. Bien que vivant sur une même planète, nous n’avons pas tous les mêmes réalités. Et nous ne réagissons pas tous de la même façon à ces vaccins expérimentaux », ont indiqué les syndicalistes. Non sans réaliser une analyse détaillée des nouvelles mesures gouvernementales adoptées via le décret susmentionné le 3 janvier dernier.
Pour Dynamique unitaire, le gouvernement viserait deux objectifs inavoués. « Le premier, c’est d’engranger suffisamment d’argent dont le gouvernement seul connaît la destination finale. Le deuxième objectif est d’obliger par tous les moyens la population à une vaccination qu’elle ne veut pas, pour faire plaisir aux lobbies internationaux », ont-ils conclu. Un schéma idyllique auquel les membres de la Dynamique unitaire s’inscrivent en faux et promettent de combattre et ce, « pour le respect de leurs libertés de citoyens ». Autant dire qu’à l’entame de cette nouvelle année, les armes ne semblent pas rangées entre le gouvernement et les partenaires sociaux.